
Étude sur la reconnaissance au travail et l’appréciation des employés
Chez Cadeaux d’Affaires ADLER, nous avons conscience de l’importance de la reconnaissance au travail et de récompenser les employés pour leur engagement et leur travail. Nous avons donc décidé d’interroger quelque 2000 employés britanniques pour en savoir plus sur leurs expériences en la matière dans leur entreprise et leur demander quelle valeur ils accordaient aux gestes de reconnaissance.
Dans le cadre de notre enquête sur les avantages sociaux au travail, nous avons voulu savoir quels étaient les avantages et cadeaux les plus appréciés par les employés, ainsi que la nature des cadeaux qu’ils recevaient actuellement et ce qu’ils en pensaient. Nous avons également étudié la différence entre employés hommes et femmes et analysé le fossé générationnel pour comprendre ce que les différents groupes d’âge attendaient de leurs employeurs.
Comment les entreprises britanniques récompensent-elles leur personnel ? Nous avons demandé aux employés de nous citer les cadeaux et avantages sociaux offerts actuellement par leur entreprise et les avons regroupés dans la liste ci-dessous :
Ce fossé évident entre les hommes et les femmes en termes de reconnaissance au travail s’aggrave par le fait que les femmes sont davantage affectées par un manque de valorisation. Selon notre étude, le fait de ne pas recevoir la même reconnaissance que leurs homologues masculins a un impact négatif sur la motivation, la productivité et la santé mentale des femmes, qui sont alors plus enclines à chercher un nouveau travail. Vous trouverez les résultats complets de cette partie de l’enquête ci-dessous :
Dans le cadre de nos recherches, nous nous sommes entretenus avec Paul French, conseiller RH et fondateur d’Intrinsic Executive Search, une entreprise mondiale de recrutement et de gestion des talents. À propos de l’écart entre les sexes en termes de reconnaissance au travail, il a eu les mots suivants :
« La pandémie mondiale a eu un impact négatif disproportionné sur les femmes, qui s’est traduit par une perte de revenus et le plus grand écart de rémunération entre les sexes jamais observé. L’année dernière, un plus grand nombre de femmes ont dû travailler à mi-temps ou quitter leur emploi à plein temps pour s’occuper de leurs enfants ou faire l’école à la maison. »
« Il y a une multitude de données anecdotiques qui montrent que les femmes continuent de consacrer plus de temps aux tâches ménagères que les hommes. Cela est devenu encore plus évident pendant la pandémie, lorsque que davantage de femmes que d’hommes ont travaillé en télétravail. Cette dynamique, qui a inéluctablement engendré une situation où il y avait plus d’hommes que de femmes en présentiel, se reflète dans des indicateurs telles que l’augmentation de l’écart de revenus entre les sexes. »
« Encourager les formes de travail flexibles et offrir des services de garde d’enfants permettront à un plus grand nombre de femmes de se rendre sur leur lieu de travail et de gagner leur vie. Les femmes pourraient travailler autant que leurs homologues masculins, ce qui obligerait les employeurs à les rémunérer à la même hauteur. Le télétravail ne devrait pas servir de prétexte pour une « mise au placard ». Il doit s’accompagner de réelles opportunités d’évolution professionnelle, d’avantages, de primes et de promotions intéressantes, afin que les femmes qui travaillent ne soient pas distancées à un moment de leur carrière. »
- Bonbons et confiserie – 17 %
- Mugs, tasses et récipients à boisson – 10 %
- Textiles et vêtements publicitaires – 10 %
- Calendriers et agendas – 9 %
- Stylos et instruments d’écriture – 9 %
- Accessoires maison et cuisine – 9 %
- Carnets de notes et blocs-notes – 8 %
- Accessoires informatiques et High Tech – 8 %
- Fournitures de bureau – 7 %
- Porte-clés – 7 %
- Chocolat – 42 %
- Soin du corps – 38 %
- Montres – 32 %
- Mugs et tasses – 26 %
- Carnets de note et blocs-notes – 25%
- Bonbons – 21 %
- Stylos haut de gamme – 21 %
- Gourdes et bouteilles – 20 %
- Parapluies – 20 %
- Mugs de voyage – 20 %
Reconnaissance au travail : le fossé entre les genres
En plus d’analyser le sentiment général du personnel, nous avons également détaillé nos résultats par sexe afin d’étudier le fossé entre les hommes et les femmes et de voir quelles différences nous pourrions découvrir. Les résultats ont été extrêmement éloquents, les femmes se sentant moins appréciées que les hommes dans presque toutes les catégories examinées. Dans l’ensemble, 30 % des femmes ont répondu que leur employeur ne faisait rien pour leur exprimer leur reconnaissance ou les remercier pour leur travail, contre seulement 24 % des hommes qui ont donné la même réponse. Ces chiffres ont été confortés par le fait que, selon notre étude, les femmes sont moins nombreuses à recevoir une prime, la reconnaissance personnelle ou publique d’un manager, d’un collègue, d’un directeur ou d’un CEO, une augmentation de salaire, une récompense ou un cadeau. Vous trouverez les résultats complets ci-dessous :

Le fossé générationnel
En plus d’analyser les résultats de notre enquête par genre, nous avons également comparé les différentes générations d’employés britanniques pour savoir ce qu’elles pensaient de la reconnaissance au travail. Les résultats sont sans appel, la tranche d’âge la plus élevée que nous ayons interrogée se sentant la moins appréciée au travail. Par ailleurs, ce sentiment de valorisation recule de manière constante de la plus jeune génération à la plus âgée. Pas moins de 43 % des plus de 55 ans ont indiqué que l’on ne leur exprimait aucune reconnaissance ou appréciation au travail, ce qui est deux fois plus que le pourcentage des 16 à 24 ans qui pensent la même chose. Les pourcentages complets des employés qui estiment ne recevoir aucune reconnaissance sont les suivants :- 16-24 ans – 18 %
- 25-34 ans – 20 %
- 35-44 ans – 28%
- 45-54 ans – 35%
- Plus de 55 ans – 43 %